CHATGPT est une application technique de l’intelligence artificielle qui se présente comme un agent conversationnel générateur de contenus et disponible en ligne. Grace à une intelligence artificielle de pointe, OpenAI est parvenu à instituer sur des robots, un langage suffisamment entrainé et qui plus est digne d’un être humain.

Par ailleurs, on y retrouve aussi des applications qui règlent en moins d’une seconde ce que le cerveau humain mettrait du temps, beaucoup de temps à traiter. Entre autres on peut y écrire un livre, planifier un projet, une présentation, organiser des idées à travers un plan détaillé, développer des lignes de codes, résumer en fonction du besoin en nombre de pages, le résumé d’un ouvrage ou y traiter un sujet. Parmi ses innombrables fonctionnalités, ce chatbot est en mesure également de suggérer des réponses pertinentes et adaptées pour celui ou celle qui le lui demande…Bref avec CHATGPT, nul n’a besoin de se torturer les méninges pour établir ou organiser, à travers la pensée, le cheminement ou la résolution d’un problème de recherche. ChatGPT est une IA générative, la solution par excellence pour les paresseux et les individus en manque cruel de temps pour liquider un travail urgent.

Mais ces innovations technologiques finalement conduisent à une négation complète de l’homme pour à la fin ne faire confiance qu’aux machines ! Pire les usagers développent une addiction non consciente et ce, à force de l’intégrer dans leurs habitudes quotidiennes. ChatGPT n’est qu’un exemple, bien d’autres applications de la sorte ravagent les bons esprits déjà. Alors ceux des faibles, n’en parlons même pas. Et tout ceci laisse entrevoir une société, des institutions (écoles, universités) où l’accumulation règne au détriment de la maitrise et de la performance.

Pour le jeune étudiant avec un très bon niveau d’études et parcours académique, il lui est dorénavant impossible de finaliser une présentation, un projet ou d’envoyer un dossier d’évaluation sans l’aval ou l’autorisation au préalable d’un robot. Il ne se fie plus à son raisonnement, même vrai, mais a toujours inconsciemment besoin que le travail soit d’abord similaire avec ce que le robot propose pour pouvoir se rassurer. Une catastrophe ! Et cette réalité invraisemblable nous confronte à nous poser la question de l’éthique professionnel et de l’honnêteté intellectuelle, d’une problématique en venir liée au sort des générations futures surtout au niveau des milieux d’apprentissages.

                                                                                                                                                                                  Astou DIOUF

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